La piraterie connaît des triomphes

Mody : « La plus grande partie de public a une idée complètement incorrecte de ce que c’est la piraterie. Le phénomène est de plus en plus romanisé et s’est entouré d’un air d’héroïsme, ceci aussi par des films comme « Pirates of the Caribbean » (« Pirates des Caraïbes »). Comme : tous les pirates seraient des corsaires, des marins qui attaquent des navires, s’en cramponnent et ravissent des vierges.

Mais le nouveau pirate, celui-là, il a un AK47 en main, en n’est guère un héros. La piraterie est bien un crime ; ne mêlons pas la fiction et la réalité. En 1993, après une multitude de plaintes – la plupart venant du Sud-est de l’Asie – le Bureau Maritime Internationale créait le Centre de Rapport sur la Piraterie, qui a son Poste à Kuala Lumpur en Malaisie. « Dans ce temps-là, dans la région de Singapore, de la Malaisie et de l’Indonésie, il arrivait sur base régulière qu’on attaquaient des navires pour leurs cargaisons, mais également afin de s’emparer de celles-là, puis de les rafistoler avec une couche de peinture et de les réutiliser sous un autre nom pour toute sorte de contrebande », nous dit Mody.
«Ce phénomène de ‘vaisseaux fantômes’ n’existent à peine ce jour-ci. Aujourd’hui, les pirates sont plutôt intéressés aux rançons. Également, le rayon d’action géographique s’est totalement déplacé. Avec des patrouilles d’effort commun la Singapore, la Malaisie et l’Indonésie ont réussi de repousser la piraterie dans la région : le premier trimestre de cette année-ci aucune attaque était signalée – même si la région en reste une à grande risque. »
L’an 2008 les pirates se dirigent plutôt vers les côtes du Nigeria et de la Somalie. « Un vrai gouvernement en Somalie ne se fait toujours pas, ce qui a pour conséquence que les pirates peuvent opérer dans un climat d’impunité. Ils savent que trop bien que le risque d’être poursuivis pour leurs crimes est presque inexistant. » Le Nigeria par contre représente un cinquième des cas rapportés cette année et nous donne néanmoins une image bien différemment. En effet, le Nigeria a un gouvernement stable et des forces armées maritimes combatives, mais les attaques dans cette région ont des buts plutôt politiques.
Le Nigeria est le plus grand fournisseur africain de pétrole, et il y a un vaste ressentiment chez la population qui en est convaincu que les autorités n’agissent pas correcte ou avec transparence en ce qui concerne la redistribution de revenus de cet industrie. Donc là, la piraterie est un acte politique. Mais elle reste néanmoins criminelle et touche toute la navigation maritime en porte les conséquences négatives.   
Les trois années dernières on a vu une baisse modeste des attaques signalées. En 2007 il y avait encore 263 incidents de piraterie. « Le façon qui s’est montré le mieux afin de combattre la piraterie, c’est de poursuivre les pirates en justice », est la conclusion de Mody. « Les gouvernement concernés doivent surtout vouloir voire le problème et de libérer les fonds nécessaires afin de la combattre. Mais soyons réalistes : il y a toujours eu la piraterie, et cela ne s’arrêtera jamais. Des nouveaux pirates surgiront toujours. (kc)