Les conséquences d'un conflit birman
À cause de sa situation géopolitique, les dégâts pourraient déborder en dehors des frontières birmanes, advenant un retour sanglant des conflits. Notamment avec l’exode massif de réfugiés vers la Chine et la Thaïlande et par la recrudescence massive du commerce de l’héroïne, autrefois florissant en temps de guerre.
Marie-Claude Lyonnais . 12 Mai 2009
Lire aussi : Les élections birmanes pourraient ressusciter des conflits larvés
La Chine pourrait, entre autres, subir de solides contrecoups. Le pays construit présentement une série de barrages hydroélectriques, malgré des objections des Kachin et le pays a également aidé financièrement à la construction de routes, afin de faciliter l’importation du textile et de l’électronique en Birmanie et l’exportation de denrées rares. Des efforts qui pourraient être mis en péril.
De plus, la Chine a récemment obtenu une concession de trente ans sur le gaz naturel de la Birmanie, afin d’implanter un double gazoduc, reliant la ville de Kunming à la baie de Bengal, en passant par les territoires birmans. Mais la situation instable du pays pourrait nuire à l’approvisionnement chinois puisque le gazoduc devrait passer à travers des régions peu protégées par l’armée; il pourrait donc facilement être victime d’une explosion. Par ailleurs, le général Kachin Gam Shawng Gunthang craint que le passage du pipeline ne marginalise les groupes ethniques frontaliers et conforte le pouvoir de la junte.
Les autres compagnies internationales exploitant des gazoduc dans la région, notamment Premium Oil et Total, pourraient également souffrir des conflits.
Sentences internationales perpétuées
La violation des droits de l’homme, depuis l’instauration de la loi maritale, a poussé la communauté internationale à instaurer une série de sanctions sur le pays. La Birmanie est sous blocus du fait de l’absence de réformes démocratiques réelles et de l’emprisonnement de plus de 2 000 militants politiques. D’ailleurs, il y a quelques semaines, l’Union européenne renouvelait pour un an ses sanctions envers le gouvernement birman, à cause des progrès insuffisants en matière de droits de l’homme.
La situation instable ne stimulera pas l’afflux d’aide humanitaire, dont le pays a besoin. Déjà, les donateurs sont peu nombreux, notamment à cause du régime peu fiable et controversé, et de l’ignorance flottant sur l’utilisation des fonds donnés.
Un récent rapport du Fonds monétaire international dévoilait d’ailleurs que malgré une réserve bien garnie de devises étrangères, causée par d’importantes exportations de gaz naturel, les perspectives économiques du pays “semblaient peu encourageantes”. À cause des répercussion du cyclone Nargis et de la crise économique, la croissance a diminué de 18%. Pourtant, la Birmanie est le pays d’Asie ayant les dépenses sociales les plus faibles, malgré un taux d’inflation actuel de 30%.
La Chine pourrait, entre autres, subir de solides contrecoups. Le pays construit présentement une série de barrages hydroélectriques, malgré des objections des Kachin et le pays a également aidé financièrement à la construction de routes, afin de faciliter l’importation du textile et de l’électronique en Birmanie et l’exportation de denrées rares. Des efforts qui pourraient être mis en péril.
De plus, la Chine a récemment obtenu une concession de trente ans sur le gaz naturel de la Birmanie, afin d’implanter un double gazoduc, reliant la ville de Kunming à la baie de Bengal, en passant par les territoires birmans. Mais la situation instable du pays pourrait nuire à l’approvisionnement chinois puisque le gazoduc devrait passer à travers des régions peu protégées par l’armée; il pourrait donc facilement être victime d’une explosion. Par ailleurs, le général Kachin Gam Shawng Gunthang craint que le passage du pipeline ne marginalise les groupes ethniques frontaliers et conforte le pouvoir de la junte.
Les autres compagnies internationales exploitant des gazoduc dans la région, notamment Premium Oil et Total, pourraient également souffrir des conflits.
Sentences internationales perpétuées
La violation des droits de l’homme, depuis l’instauration de la loi maritale, a poussé la communauté internationale à instaurer une série de sanctions sur le pays. La Birmanie est sous blocus du fait de l’absence de réformes démocratiques réelles et de l’emprisonnement de plus de 2 000 militants politiques. D’ailleurs, il y a quelques semaines, l’Union européenne renouvelait pour un an ses sanctions envers le gouvernement birman, à cause des progrès insuffisants en matière de droits de l’homme.
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